Les Iles de la Guadeloupe: vacances en France sous les tropiques!
Les Iles de la Guadeloupe sont le pays du zouk, du rhum et de certaines des plus belles plages du monde… Cet archipel des Antilles déploie ses 5 îles (et bien d’autres îlots) entre mer des Caraïbes et océan Atlantique, à 8 heures de vol du Vieux Continent. Nous vous emmenons découvrir ce territoire français très exotique, où la culture créole égaie à la fois l’architecture, les traditions, le vocabulaire et la gastronomie avec, partout en toile de fond, des paysages de carte postale, entre forêt tropicale, volcans et eaux cristallines…
Vues du ciel, les 2 îles principales des Iles de la Guadeloupe forment les ailes d’un papillon posé sur l’eau. L’aile gauche, c’est Basse-Terre, la montagneuse, dominée par les 1467 mètres du volcan de la Soufrière et couverte de la forêt tropicale du Parc National de Guadeloupe, où l’on peut suivre de nombreux chemins de randonnées qui passent, à travers la végétation luxuriante, par des cascades, parcs, bassins… Ici, les plages de galets alternent avec les étendues de sable ocre, rose ou noir et l’on visite, entre autres découvertes culturelles, la capitale de l’archipel, également appelée Basse-Terre, classée Ville d’Art & d’Histoire pour ses demeures coloniales colorées et son Fort Delgrès.
Séparée de Basse-Terre par un bras de mer de 200 mètres de large à peine, on trouve, à l’Est, l’île de Grande-Terre, relativement plate comparée à sa voisine. Reposant sur un vaste plateau calcaire, elle permet la culture de la canne à sucre, qui couvre la majeure partie de l’île. En bord de mer, les plages immaculées jouxtent de lagons turquoise; ce décor expliquant que la majorité des hôtels aient élu domicile dans cette partie de l’archipel. Côté culture, on visite notamment, dans la ville de Point-à-Pitre, la basilique coloniale Saint-Pierre et Saint-Paul, ainsi que le Musée Schoelcher, l’initiateur du décret abolissant la traite des esclaves, que les Français ont importé en masse dans les Iles de la Guadeloupe entre le 16e et le 19e siècle.
La Désirade, Marie-Galante, Les Saintes…
Outre Basse-Terre et Grande-Terre, les Iles de la Guadeloupe se composent également de 3 autres îles plus petites, que l’on rejoint rapidement, par bateau ou en avion, pour se donner l’impression d’être coupés du monde. Car peu peuplées, ce sont de véritables paradis de nature et d’authenticité. Parmi elles, La Désirade, entièrement classée Réserve Naturelle à caractère géologique, se visite à pied, à vélo ou en scooter, le long de son unique route. Chantée par Voulzy, Marie-Galante, elle, est reconnue pour produire, grâce à ses cannes à sucre, le meilleur rhum (et le plus fort!) de l’archipel, dont on peut découvrir la production dans plusieurs distilleries. Enfin, Les Saintes ne sont pas une, mais 9 îles, dont 2 sont habitées, abritant la Baie des Saintes, où flottent des barques multicolores, qui fait partie du club très prisé des «Plus Belles Baies du Monde». Ici, il faut goûter les «Tourments d’amour», ces tartelettes moelleuses à l’intérieur et croustillantes à l’extérieur, fourrées de noix de coco, banane ou goyave…
Trésors sous-marins et cétacés
Avec leurs fonds marins à couper le souffle, les Iles de la Guadeloupe se découvrent également sur (et sous) l’eau, dont la température descend rarement sous les 28°C. Les sites de plongée sont exceptionnels et souvent accessibles à tous, même aux «snorkeleurs» (plongeurs avec masques et tuba) débutants. On peut par exemple partir explorer la réserve naturelle de la baie du Grand-Cul-de-Sac-Marin, protégée par le plus long récif corallien des Petites Antilles, ou encore la réserve du Commandant Cousteau, autour des îlets Pigeon. Le célèbre océanologue, qui y tourna plusieurs scènes de son film «Le Monde du silence» en 1955, fut fasciné par la diversité biologique des lieux et incita dès lors les autorités locales à les sauvegarder.
Pour une sortie facile en famille, il existe, sur l’Ilet du Gosier (Grande-Terre), un sentier de découverte sous-marine. Pour le suivre, il suffit d’enfiler masque, palmes et tuba et de patauger de balise en balise à la découverte de la flore et la faune exotiques. Pour continuer de faire plaisir aux enfants tout en en prenant soi-même plein les yeux, on peut aussi partir à la rencontre des cétacés, strictement protégés en Guadeloupe. Des excursions, cette fois sur des bateaux, permettent d’ainsi observer le ballet des dauphins, baleines et cachalots.
La propriété de Coluche devenue jardin botanique
Coluche avait choisi un beau bout de terrain pour venir se ressourcer dans les Iles de la Guadeloupe. Acquise en 1989, sa villa de Deshaies (nord de Basse-Terre), était installée dans un luxuriant jardin tropical en surplomb de la mer, qu’avait commencé à entretenir et à étoffer son ami paysagiste-pépiniériste Michel Gaillard un an avant la mort de l’humoriste. C’est lui, d’ailleurs, qui racheta le domaine de 7 hectares en 1991 et qui le transforma en ce superbe jardin animalier et botanique riche de 1000 espèces de plantes, aujourd’hui classé parmi les 5 «Jardins Remarquables» de l’archipel.
Voyager dans les Iles de la Guadeloupe, c’est facile
Comparée à d’autres destinations exotiques, les Iles de la Guadeloupe, étant françaises, offrent de nombreux côtés pratiques pour les voyageurs belges. Non seulement on y parle le français et on y paie en Euro mais, en plus, pour les ressortissants de l’Union Européenne, seule une carte d’identité est nécessaire pour entrer sur le territoire. Pour s’y rendre, on prend l’avion à Paris (8h de vol). Plusieurs compagnies aériennes permettent d’acheter des tickets combinés vol + train depuis la gare de Bruxelles-Midi. Quant au meilleur moment pour y aller, peu importe, puisque les saisons sont peu marquées, les températures oscillant toute l’année entre 24 et 30°C.
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